C’est comme le garçon qui criait au loup. J’ai pu écrire cette chronique librement. Si on veut parler d’enfer, c’est dans la bande de Gaza qu’il est, mais ça, personne [en Israël, NdT] n’en parle.
Ce n'est peut-être pas une punition. Peut-être que la vérité est préférable. Laissons le monde voir et juger. Laissons les Israéliens libéraux voir et...
Continuez donc à licencier encore plus d’analystes qui osent critiquer Israël ou suggérer des solutions justes à l’occupation, et davantage de personnes interrogées diront ce que tout le monde sait, à savoir que les Juifs et Israël ont un degré incroyable d’influence dans les médias occidentaux. Mais maintenant vous pouvez aussi me traiter d’antisémite.
Et bien sûr, il est possible de faire les choses différemment : arrêter de pleurer Rabin et de haïr Netanyahou, plus qu’il ne le mérite, et proposer une alternative audacieuse, qui n’a jamais été tentée. Mais c’est trop pour la gauche sioniste, la fausse alternative israélienne à la droite.
Beaucoup de slogans et de promesses seront ânonnés, les partis se réuniront et se sépareront, les journalistes fêteront et tout ça se résumera à un nouveau point mort, juste un nouvel effort futile. Une élection futile